Aides étatiques

Depuis des décennies, l’état met en place des aides à l'achat via des primes, des crédits ou des réductions d'impôts. Dans quelle dimension, cela pourrait être une bonne idée?

Vendre, vendre, vendre...

Quand un bien, ne se vend pas, c'est qu'il ne rencontre pas son public. Il peut, par exemple, ne répondre à aucun besoin réel ou fantasmé. Il peut aussi être désirable mais hors de budget. Dans le cas de biens ne possédant pas les qualités suffisantes pour que le bouche à oreille (puissance internet) le fasse connaitre, la publicité permet de créer un besoin fantasmé, en jouant sur l'ego ou en mettant en scène des utilisations sublimées du bien promu. Mais quand le prix est démesuré, cela ne suffit pas et c'est problème quand le bien boudé fait partie des stratégies supposées bonnes pour lutter contre les problèmes du monde. Vous avez dit transition écologique?

Aides à l'achat

C'est la que les états font le choix stupide d'aider l'achat au lieu d'aider la baisse du prix de production. Ils transfèrent de l'argent publique vers des entreprises privées sans contrepartie, c'est hallucinant. Naturellement, les entreprises ne font plus d'effort de compétitivité pour vendre, elles deviennent et restent faibles, incapables de fonctionner sans aides et bien souvent ces aides normalisent le prix trop élevé, qui devient la base des augmentations futures. Vous avez vu le prix des vélos electriques? Bien évidemment, les entreprises se font larguer par les productions étrangères, qui n'arrêtent pas d'optimiser les coûts et deviennent encore plus intéressantes à acheter. L’argent publique finance les autres pays et quand le protectionnisme les prive d'aides, ils arrivent tout de même à être moins cher! Sans compter que les biens assemblés en France, comportent bon nombre de composants importés, pour lesquels l’intégrateur se contentent de marger sur le dos du client pigeon... Conséquences aggravantes pour la balance commerciale, les produits nationaux sont invendables à l’export, où les aides ne s’appliquent pas.

Aider la compétitivité

Cette autre approche, n’est pas mise en œuvre par l’état qui préfère aider le non emploi... et quand cela lui coûte trop cher, réduire les pensions du chômage au lieu de lutter contre. Pourtant une baisse des prix permettait au produit de rencontrer son public, tant localement qu'à l'export. Quelles sont les possibilités? Les prix peuvent être trop élevés pour differentes raisons: - le prix des matières premières ou de la location immobilière, ce qui n'est que le même sujet mais dans d'autres entreprises. - le coût du capitalisme, qui peut-être limité par taxation progressive et en supprimant les niches fiscales et autres évitement de l'impôt. - le coût des taxes à la vente, qui sont l’inverses d’une aide... appauvrissant les pauvres et avantageant les riches... - le coût de la main-d'œuvre, qui est le sujet à optimiser.

Aider l’emploi

Le travail est trop taxé en France, il supporte à lui seul, une grosse partie du modèle sociale et c’est contre productif. C’est un levier qui pourrait favoriser les domaines professionnels qu’il faut développer et dont le prix de vente des produits doit baisser. L’argent public ainsi employé servirait à rendre accessible les biens vertueux, comme les vélos électriques et leur entretien, mais permettrait sans plus d’investissement de faire baisser les coûts du chômage en augmentant les rentrées de cotisations! Les voitures électriques nationales seraient d’autant moins chère à produire, que la quantité d’élément la composant serait produit localement avec des emplois ayant profité des aides. Moins de chômage, plus de cotisations adaptées, des entreprises plus compétitives, donc plus de bénéfices avant investissement taxables, en luttant contre l'évitement de l’impôts, cela va de soit.